• Snoopy@toulouse.social
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    1 year ago

    @zoe @wiltur L’irrigation sous serre fait des économies. Soit j’ai mal étudié soit c’est une abbération. O.O

    Le paillage, toile tissé et goutte à goutte font des économies d’eau. Reste que la serre c’est un microclimat qu’on aere pour justement éviter l’humidité et l’excès de chaleur. Donc le vent évacue l’évapotranspiration et c’est une bonne chose sinon champignons.

    comme il fait plus chaud en serre, ya d’avantage d’évapotranspiration. c’est aussi lié aux racines des plantes. Je crois.

    • zoe@jlai.luOP
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      1 year ago

      une serre (ça coûte) et qui est à climat controlé va consommer aussi de l’energie…bref le but de tout cet argument est de figurer un moyen pour produire des nutriments essentiels pour l’Homme sans sacrifier l’eau et la planète …

      • Snoopy@toulouse.social
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        1 year ago

        @zoe Oui, c’est du pétrole et faut compter environ 16 000€ pour 2 serres de 9m x 30m. Et renouveller la bache tous les 10ans.

        Son avantage est qu’elle hate les cultures et les protège du froid.

        • zoe@jlai.luOP
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          1 year ago

          comme toute autre dépense: il faut prévoir si c’est rentable de soutenir tels coûts ou pas, mais en gardant en tête le coté écolo aussi. la plupart des fois on fait des marges juste en négligeant son empreinte carbone, sinon un tel business serait pas rentable (ce qui est le cas pour plusieurs entreprises)

          • Snoopy@toulouse.social
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            1 year ago

            @zoe C’est rentable. Sinon tu n’aurais pas grand chose dans ton assiette. Et ça permet d’avoir des légumes primeurs qui sont vendus plus cher.

            La serre, c’est un climat controlé où le rendement de tes légumes est triplé par rapport aux cultures en plein air. Comme tu controles l’arrosage, tu as moins de perte par rapport aux cultures en plein air. (NB: ya toujours 30% de perte en maraichage)

            Donc on va essayer d’exploiter un maximum de surface. Certain.e vont jusqu’à supprimer les passe-pieds.

            • zoe@jlai.luOP
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              1 year ago

              mais les marges vont se resserrer surtout de nos jours: maintenir des serres va coûter puisque la toile est fabriquée à partir de polymères de pétrole duquel on est essaie de se dépasser, mais aussi avec l’eau qui est plus rare, ça fera des gains peut être ( pour le cas de légumes au moins ), mais élever des bovins à ciel ouvert ? je commence à m’en douter sincèrement…en plus on essaie d’importer des légumes de l’Afrique surtout les légumes consommatrices d’eau genre tomate et fruits genre agrumes pour externaliser le risque d’épuisement des aquiéfères à ces pays (qui sont les plus menacés pourtant) tant que le coût de transport le permette biensûr …

              • Snoopy@toulouse.social
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                1 year ago

                @zoe oui, mais je continuerai avec une serre. C’est une question d’autonomie alimentaire par rapport au climat, saison.

                Et tu as la sécurité sociale alimentaire.

                • zoe@jlai.luOP
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                  1 year ago

                  exactement: la souverainté alimentaire n’a pas de prix

              • Snoopy@toulouse.social
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                1 year ago

                @zoe >en plus on essaie d’importer des légumes de l’Afrique surtout les légumes consommatricess d’eau genre tomate et fruits genre agrumes pour externaliser le risque d’épuisement des nappes d’eau fraîche à ces pays, tant que le coût de transport le permette bien sûr …

                Ça c’est pas une question d’eau. C’est le marché et politique. Ça a des effets délétère : on est obligé de suivre ces prix bas en rognant nos marges.

                • zoe@jlai.luOP
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                  1 year ago

                  Ça c’est pas une question d’eau. C’est le marché et politique. Ça a des effets délétère : on est obligé de suivre ces prix bas en rognant nos marges.

                  je peux argumentner que si on était remuneré convenablement, on aurait pas dû être obligé à chercher des mesures pour diminuer les coûts. Si il y a un élement qui avait vraiement un effet délètere sur toute cette chaîne, ce serait les capitalistes et les chefs d’entreprise

                  • Snoopy@jlai.lu
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                    1 year ago

                    La difficulté est celle ci : Si j’augmente le prix de vente de mes légumes, je prive les pauvres d’une alimentation de bonne qualité. Si je baisse, je n’ai plus rien pour vivre, ni développer mon activité et avoir un fond de trésorie.

                    Et c’est pour ça que je crois fermement à la sécurité sociale alimentaire. Notre gagne-pain doit etre désolidarisé de la production (aléa climatique+marché) et offrir une nourriture accessible à tous et toutes.

                    C’est à dire etre correctement rénuméré et proposé des prix bas, voire nul sur la base des SPG, convention : respect environnement, humain, circuit court.