Shhh c okay baybee

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Cake day: July 14th, 2023

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  • Je trouve que ce qui est décrit ici est encore plus proche de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. L’égoïsme et l’apathie face au surplus d’information (ou plutôt de divertissements dans le bouquin). C’était un peu le précurseur de la série Netflix “black mirror”, quand j’y pense.
    Dans une interview de Bradbury vers la fin de sa vie, je me souviens qu’il avait montré un profond cynisme et pessimisme face a notre culture de l’écran (il faisait référence à la TV ET à internet car pour lui ca ne faisait pas de différence). J’avais été en profond désaccord avec sa critique de nos nouveaux médias. Mais ~15 ans après, je me dis qu’il avait pas si tort, le bougre.






  • Il y a méprise. Je ne fais pas référence a l’indifférence des internautes pour mes textes, ce n’est pas en rapport avec mon orgueil. Mais bel et bien les bas-votes. Car si bas-vote, il y a un message derrière. Un message que personne ne s’est donné la peine d’expliquer à part toi.

    Si c’est un canal générique, à moins que je me trompe, cela inclut des essais d’écriture?
    J’ai déjà demandé directement à la communauté s’il valait mieux que je ne publie pas ces posts sur/c/France.
    Les réponses que j’ai reçu m’ont invité a continuer d’y poster, car (et non selon mes propres dires) ça apportait de la diversité à la communauté.
    Pour ce qui est des détracteurs, ils ont eu douze semaines pour m’écrire le fond de leur pensée. Silence.

    On a très clairement un désaccord sur la façon de communiquer par ce média. Mais on se met d’accords sur un point. Je vais laisser a /c/France ses scrolls interminables de fil d’actualité.

    Cela étant dit, je te remercie d’avoir pris le temps de commenter.


























  • "Ouvre la porte ! " "Mais ouvre-la, idiot ! " La porte est blanche et épaisse et en bois. Les retouches de peinture se sont succédé au point ou la poignée dépasse d’à peine quelques centimètres. Étrangement, elle parait lourde. “Ouvre-la, tu fais chier mec.” Dans un long grognement, Jerome tourne la poignée et ouvre.
    La bougresse ne résiste pas et claque contre le mur dans un bruit sourd.
    Devant lui, un corps allongé. Endormi ou mort, cela reste à découvrir.
    Du rouge est étalé au sol. Sous l’émotion et l’adrénaline, il se demande si la personne est jonchée sur un tapis de roses.
    Non,
    la réponse est non.
    Évidemment. Quelle semaine interminable.
    Il s’assoit lentement en tailleur à un mètre du cadavre, dans un silence efforcé. Par respect pour la femme anonyme qui n’aura plus jamais à se soucier d’avoir un étranger dans sa chambre.
    Il ne quitte pas la malheureuse du regard et fouille dans la poche avant de sa chemise.
    Cigarettes.
    Merde, il en a besoin.
    La fumée sillonne doucement vers le plafond, dans la quiétude de ce moment d’un soir d’automne. Pas un bruit. Pas de grillons, rien.
    Crépitation de la cigarette. Rien.
    Expiration.