Tout plaquer, la desertion ne fait pas partie de la solution mais du problème, Anne Humbert
@livres
Un petit essai qui parlera de la transistion, du choix que certain et certaine feront pour changer de boulot et mener une autre vie plus en accord avec nos valeurs.
Ce que critique Anne Humbert est justement tout un mouvement qui fait dans l’Art du storytelling et le vend. Un mouvement qui oublie ses racines, son héritage, plus exactement leur classe sociale qui leur permet de réaliser leur rêve quelqu’en soit le cout et le risque.
C’est une chose que la majorité des gens ne peut pas se permettre à cause de leur situation fragile.
Donc pour résumer, ya la narration “j’ai été ingénieur.e et j’ai tout plaqué” sous diverse forme. Qui sous-entends “quand on veut, on peut”. Ya la classe sociale, “j’ai de l’argent, je peux acquérir des terres, changer de boulot comme de paire de baskets”
Sur le fond, je suis plutot d’accord avec ses idées lorsqu’elle explique qu’on manque de paysans et paysannes parce que les terres agricoles sont inaccessibles à cause de leur prix. Plus exactement des investissements à réaliser sont élevés. Et que forcément celleux qui ont les moyens sont avantagés.
Reste, que ya tout de meme une autre vocation derrière le métier paysan où une grande partie seront à la retraite et l’agrobuiness va acquérir leur terre. Ya aussi la question de l’insécurité alimentaire, instabilité climatique où il faut agir très vite…et travailler dans le vent sous la pluie, laver les carottes dans l’eau froide, se lever à 4h du matin pour le marché à 6h un samedi, les demandes de dérogation, autorisation de construction, planifications, plein de choses qui ne sont pas abordés ou ellipsés via le ménage des champs.
Au final, le très petit livre n’offrira pas vraiment une perspective nuancée, ce n’est pas son propos mais elle nous rapelle que la transistion n’est pas forcément accessible à tous et toutes. Et qu’il existe d’autres moyens de luttes.
@livres quelque retours mieux écrits déniché sur le web :
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